Après le quiet quitting, le conscious quitting. © Tima Miroshnichenko/Pexels

Conscious quitting: 3 critères à checker avant de tout plaquer

Par Justine Leupe

Après le quiet quitting, un nouveau phénomène prend de l’ampleur au sein des entreprises: le conscious quitting. Il peut se traduire par une démission pour cas de conscience. À quoi faut-il faire attention avant de franchir le pas?

Ce nouveau phénomène gagne du terrain dans les sociétés, surtout celles de grandes tailles. De plus en plus de travailleurs et travailleuses ne se sentant plus alignés avec les valeurs de leur entreprise, que ce soit sur le plan éthique, écologique et/ou social, la désertent.

Mais l’une des valeurs qui ressort davantage et entraîne le plus souvent le conscious quitting, c’est la non-prise de conscience des entreprises face au réchauffement climatique. Les employés soucieux des enjeux environnementaux opèrent des changements, à leur échelle, dans leur vie privée: acheter moins mais mieux, diminuer les déplacements émetteurs de carbone, davantage se satisfaire de ce qu’ils possèdent déjà… Et ils attendent les mêmes initiatives de la part de leur employeur. Si ce n’est le cas, ces derniers remettent en question leur vie professionnelle, allant jusqu’à démissionner. Avant cette étape, il y a des démarches à entreprendre pour être certain de son choix.

Lire aussi: Souffrez-vous de quiet quitting au travail?

Avez-vous entamer un dialogue?

Avant de quitter le navire, il est important de s’assurer qu’un dialogue ait été établi:

  • L’entreprise est-elle consciente de son impact écologique? De son éthique? Et/ou de son positionnement social?
  • Est-elle ouverte à entreprendre des améliorations, voire des changements significatifs.

Ces questionnements peuvent être induits par les employés et pourquoi pas être à l’origine de nouveautés, de progrès… Être le point de départ de cette prise de conscience et des transformations qu’elle crée peut être plus satisfaisant que de démissionner.

Avez-vous fait vos calculs?

Il y a quelques années, l’un des critères qui faisait rester un travailleur ou une travailleuse dans une boîte était principalement le salaire. C’était d’ailleurs une condition décisive dans le choix d’un emploi. Aujourd’hui, l’équilibre vie privée et vie professionnelle se positionne très haut dans le choix d’un emploi, tout comme le sens qu’aura ce travail. La rémunération n’est donc plus le critère principal. Pourtant, il est encore un élément central dans le bien-être d’un individu ou d’une famille. En effet, si l’employé(e) a contracté un emprunt, pour l’achat d’un bien, par exemple, il est essentiel de voir s’il ou elle pourra encore le rembourser. En se mettant dans le rouge; son bien-être serait également touché. Bien sûr, si les valeurs demeurent plus importantes, le tout est de s’assurer d’avoir trouvé un emploi avant de quitter l’actuel.

Avez-vous pesé les avantages et inconvénients?

Bien sûr, il y a les valeurs, mais un travail, c’est tout un univers à prendre en considération: l’équipe, l’environnement de travail (lieu géographique, cadre), la rémunération, la bienveillance qui y règne… Toutes ces caractéristiques sont importantes pour l’épanouissement global. Lister les pour et les contre permet de ne pas prendre une décision à la volée.

Et l’entreprise dans tout ça?

La solution idéale serait évidemment que chaque société prenne conscience des avancées qu’elle doit entreprendre pour ce qui touche aux problèmes éthiques et socio-environnementaux. Car un ou une employé(e) qui se sent bien dans son travail et en accord avec sa société sera efficace et impliqué.

D’autres articles psycho

Recettes, mode, déco, sexo, astro: suivez nos actus sur Facebook et Instagram. En exclu: nos derniers articles via Messenger

Contenu des partenaires

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.