J'ai rencontré l'amour de ma vie à 13 ans
Unsplash/Edward Cisneros

Témoignage: “J’ai rencontré l’homme de ma vie à 13 ans”

Par Liza De Wilde

Dans la vie, il y a ceux qui vivent une foule d’histoires tumultueuses et ceux qui ne connaissent qu’un unique et grand amour. Alice fait partie de cette deuxième catégorie. Elle nous raconte sa rencontre avec Charles, son amour de toujours.

“J’ai rencontré Charles à l’âge de 13 ans. Nous étions dans la même école: j’étais dans une classe assez studieuse tandis qu’il était dans une classe d’élèves un peu plus espiègles. Ils faisaient pas mal de bêtises et se faisaient toujours remarquer. Charles et moi avions un ami en commun grâce à qui nous nous sommes côtoyés assez rapidement.” Alice se souvient encore du jour où celui qui allait devenir l’amour de sa vie lui a adressé la parole pour la première fois: “C’était le 18 juin 2009, lors de la remise des bulletins en première secondaire. Il m’a dit qu’il avait frôlé l’échec en EDM parce qu’il s’était trompé d’examen, j’ai tout de suite craqué pour son petit côté rebelle et tête en l’air”.

Chaque jour, un nouveau défi

Se sont ensuite enchaînés deux mois d’été sans qu’Alice ne voie ses camarades d’école. “La veille de la rentrée, j’ai retrouvé mes copines à l’occasion d’une pyjama party. Nous avons toutes fait un vœu, celui du garçon que nous souhaitions voir débarquer dans notre classe. Évidemment, je l’ai choisi lui. À l’époque, je ne connaissais pas encore son nom. Nous l’avions donc surnommé ‘number one’ parce que c’était le plus beau de la promo. Le jour de la rentrée, ce fut la surprise: les profs avaient décidé de séparer ce groupe d’amis un peu trop turbulents. Coup du hasard: Charles a atterri dans ma classe, pour mon plus grand bonheur. Une complicité s’est installée entre nous, même si Charles s’avérait finalement être un grand timide. Facebook n’existait pas encore à l’époque et il n’avait pas MSN… Chaque jour d’école était donc une nouvelle chance d’interagir avec lui”.

Amis avec ambiguïté

Petit à petit, les amies d’Alice ont décelé leur petit jeu de séduction: “Elles ne cessaient de me répéter que Charles me regardait beaucoup, chose que je ne voulais pas admettre. À cette époque, il y avait une pub Axe qui passait partout, dans laquelle Ben Affleck tenait un compteur en main pour calculer le nombre de sourires qu’il obtenait par jour. En achetant un déodorant de la marque, on recevait ce fameux Axe Clicker. Mes copines s’en sont donc procuré un et se sont amusées à compter le nombre de regards que Charles me lançait par jour. Quand il a appris ça, il a nié mon existence pendant deux semaines, j’ai cru qu’on ne se parlerait plus jamais. Finalement, nous nous sommes à nouveau rapprochés lors d’un voyage scolaire sportif au cours duquel nous étions dans les mêmes équipes. Nos échanges étaient très timides, mais cette lenteur d’action était précieuse pour moi: cela rendait chaque interaction spéciale. À partir de là, nous sommes devenus ‘les meilleurs amis du monde’, mais il était clair que nous cultivions une certaine ambiguïté”.

Le moment charnière

Charles a ensuite décidé de partir en internat à Godinne, dans la province de Namur: “Cela a été un moment charnière dans notre histoire. La même année, mon grand frère quittait l’école pour l’université et j’avais l’impression de perdre deux piliers. Avec Charles, nous sommes devenus ultra-connectés: on parlait sans arrêt et on s’appelait tous les soirs, jusqu’à rendre nos parents complètement fous. Le week-end, on se rejoignait à Bruxelles pour sortir. Il était dans un internat pour garçons, autant vous dire qu’il n’y avait pas beaucoup de place pour la vie de couple ou pour les filles en général. J’étais donc surtout tolérée dans la bande parce que j’étais ‘une bonne amie’. Mais de soirée en soirée, nous avons réalisé qu’on tenait beaucoup plus l’un à l’autre que ce qu’on voulait admettre. On a donc pas mal discuté de se mettre en couple, pour finalement sauter le pas en début de cinquième secondaire. Nous avons tout de suite su que c’était la bonne décision, et nous n’avons plus jamais eu de doute”.

Et puis, la demande en mariage

“Nous avons habité séparément pendant nos années d’université, avec chacun nos groupes d’amis, nos activités, nos passions. C’est entre autres ce qui a fait notre force: on a réussi à vivre un amour passionnel sans être trop fusionnels. Nous formons un tout, mais nous sommes aussi deux personnes à part entière. Nos années d’études se sont écoulées de manière très fluide, tout s’est fait naturellement, nous n’avons jamais rien forcé. Certes, nous avons rencontré de petits obstacles, mais jamais de gros orages. Cela fait maintenant deux ans que nous vivons ensemble, et cet été, nous avons fait un magnifique voyage en Suède, au cours duquel Charles m’a demandée en mariage. Notre relation a toujours été et restera ce que je possède de plus précieux, c’est donc sans hésitation et avec une immense joie que je lui ai dit ‘oui’ pour la vie”.

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