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Marie Kondo accusée d’hypocrisie après le lancement de son e-shop

Quelques mois après le lancement de son magasin en ligne, Marie Kondo est vivement critiquée. Comment peut-on prôner le minimalisme tout en invitant les gens à acheter des corbeilles en rotin à 180 euros?

Serait-ce l’action marketing de trop? Après sa série Netflix peu convaincante, Marie Kondo agrandit son empire avec son magasin en ligne “KonMari Shop” lancé en novembre dernier. On y retrouve une sélection d’objets de marques design (Hay, Yamazaki, etc.) et de créateurs-artisans (céramique, lin, etc.). Marie Kondo se défend en déclarant que ce sont des articles qu’elle utilise au quotidien et qu’ils ont été spécialement sélectionnés sur son site pour susciter cette fameuse étincelle de joie. Voici ce qu’en pensent les médias.

Les médias dénoncent l’hypocrisie de Marie Kondo

  • Le magazine suisse “L’illustré” parle du “couac de la papesse du rangement Marie Kondo“: “Déception, la prêtresse du rangement est finalement une capitaliste comme les autres. Vous avez suivi ses conseils et votre maison est vide? Pas de panique, vous pouvez dès maintenant la re-remplir avec, au choix, une assiette en bois à 220 francs (202€), un couteau à fromage à 180 francs (165€), une housse en lin pour boîte à mouchoirs à 21 francs (19€) ou un diapason à chakra à 50 francs (46€) qui, à défaut de vous donner le vrai ‘Chtiing!’, aura au moins le mérite de vous le faire entendre. Alors, heureux?”

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  • Sur le site du quotidien français “Libération”, un historien consacre une chronique à la question philosophique du tri: “Ranger façon Marie Kondo ou Michel Foucault?“. Il tacle au passage la papesse du rangement: “Marie Kondo prêche un désencombrement radical de nos intérieurs, en ne gardant qu’objets et vêtements qui déclenchent en nous des ‘étincelles de joie’. Passons sur le danger d’une telle purification émotionnelle, qui aplatit nos vies pour mieux préparer nos logements à être mis sur Airbnb; sur l’impact écologique des tonnes de déchets générés par son succès planétaire; et sur son dernier tour de passe-passe, repéré par de nombreux commentateurs: l’ouverture, il y a peu, d’une boutique en ligne à son nom, pour remplir à nouveau d’objets inutiles les espaces qu’elle a rendus disponibles”.

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  • Une journaliste qui a dépensé 200€ sur le site de Marie Kondo pour tester ses produits raconte son experience sur le site de CNN Business. Elle épingle de manière très pragmatique comment Marie Kondo contredit sa propre méthode: “Marie Kondo prêche l’importance de prendre chaque objet entre ses mains et de le serrer contre son cœur pour voir s’il déclenche cette fameuse étincelle de joie. Mais ceci est impossible lorsqu’on achète en ligne, du moins jusqu’à ce que votre carte de crédit soit débitée et que le colis jonche le sol de votre hall d’entrée”.

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  • Le site belge l’Écho en profite pour dresser le portrait du business florissant de la marque Marie Kondo, dont l’e-shop est symptomatique: “La devise de Marie Kondo, ‘Moins, c’est mieux’, pourrait paraître un peu vague. Mais un solide business plan la soutient. KonMari Media Inc., l’entreprise qu’elle a fondée en 2015, et dont son époux est le CEO, a fait de la méthode KonMari une marque puissante et un produit très prisé. Aujourd’hui, un réseau de 321 consultants certifiés en assure la promotion dans le monde. Pour entrer dans le club fermé Kondo, il faut montrer des photos de sa maison pimpante comme un sou neuf, réussir un examen et payer 500 dollars chaque année. La fortune des Kondo est évaluée à 8 millions de dollars”.

  • Sur le site du quotidien britannique The Guardian, une journaliste met en lumière comment Marie Kondo incarne toutes les contradictions de notre société post-capitaliste: “Le capitalisme tardif réside dans ces petits plateaux octogonaux et colorés (vendus sur le shop de Marie Kondo), qui nous toisent avec leur large sourire. Il y a quelque chose de rassurant, cependant, dans la prévisibilité d’un gourou de rangement qui vous demande de libérer juste assez d’espace pour abriter une gamme de ses propres produits de marque”.

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Bien que les critiques sur le nouvel e-shop de Marie Kondo soient légitimes, reste que sa méthode inspire le monde entier, au vu du nombre d’exemplaire de livres vendus. “La magie du rangement”, s’est écoulé à plus de 10 millions d’exemplaires à travers le monde.

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