“Être gros n’est pas beau, c’est une excuse”, le pull qui fait polémique

“Être gros n’est pas beau, c’est une excuse”. Une phrase inscrite sur un sweat vendu par la marque Revolve et qui choque. Il s’agissait en fait d’une volonté de dénoncer le cyber-harcèlement. Retour sur la polémique. 

La marque Revovle ne vous dit peut-être rien, mais cartonne pourtant sur les réseaux sociaux grâce aux célébrités, comme Emily Ratajkowski ou encore les sœurs Kardashian, qui la portent et se photographient avec les plus belles pièces.

Le succès de la marque américaine ne l’a pas protégée d’une importante polémique, après avoir mis en vente un sweat avec l’inscription: “Être gros n’est pas beau, c’est une excuse”. Une phrase écrite entre guillemets qui devait être accompagnée d’une autre mention, écrite en plus petit: “D’après ce qui a été dit à Paloma Elsesser”. Paloma étant une mannequin grande taille.

LOLLLLL @REVOLVE y’all are a mess. pic.twitter.com/CrzOkd5oE4

— Tess Holliday ? (@Tess_Holliday) September 12, 2018

Dénoncer les commentaires abusifs

En effet, le pull fait partie d’une série de 5 sweat-shirts créés par la fondatrice du label LPA, Pia Arrobio, en collaboration avec cinq personnalités: l’actrice Lena Dunham, les mannequins Emily Ratajkowski, Cara Delevingne, Suki Waterhouse et Paloma Elsesser.

L’objectif de l’initiative? Dénoncer les commentaires les plus abusifs que ces jeunes femmes ont pu lire à leur propos sur la toile.”Épouvantable résultat du féminisme moderne” pour Lena Dunham ou encore “trop maigre pour être baisée” pour Cara Delevingne sont autant de citations odieuses imprimées sur les sweat-shirts.

Une erreur de communication

Malheureusement, elles n’ont pas eu l’effet escompté et ont créé la polémique, puisque les internautes ont pris ces phrases au premier degré. Un marketing problématique? Probablement.

Depuis Revolve a retiré les sweat-shirts de la vente et a publié un communiqué de presse afin de s’excuser. La marque explique également que 20% des bénéfices de la vente de ces pulls devaient être reversés à l’association “Girls Now”, qui se bat pour les droits des femmes. Selon elle, l’erreur de communication est née d’une mise en ligne des pulls bien trop prématurée.

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