Quelles plantes couvre-sols choisir?

Cotonéaster, helxine, lierre, orpin (sedum), pulmonaire, ... On vous explique le poirquoi du comment!

Cotonéaster, helxine, lierre, orpin (sedum), pulmonaire… On vous explique quelles plantes couvre-sols choisir dans quelles situations et comment les entretenir.

1. Le cotonéaster

Cet arbuste dont certaines variétés sont rampantes est une des plantes les plus utilisées pour tapisser de grandes surfaces sans obligation de taille plusieurs fois par an.

Pourquoi les jardiniers paresseux l’aiment? Les petites feuilles vert foncé du cotonéaster (Cotoneaster) sont persistantes (sauf dans le cas du Cotoneaster horizontalis). Le cotonéaster a peu d’exigences en ce qui concerne le sol, et s’adapte au soleil comme à la mi-ombre. Sa floraison blanche printanière fait le bonheur des insectes pollinisateurs tandis que ses petites baies rouges automnales sont appréciées des oiseaux.

Si vraiment il faut faire quelque chose, c’est, si nécessaire, tailler une fois par an, vers le mois de juillet, pour conserver une forme bien couvrante au ras du sol.

Alternatives

Le millepertuis vivace (Hypericum calycicum) supporte presque toutes les conditions, mais doit être taillé régulièrement (jusqu’à deux fois par an). Les rosiers rampants sont aussi très faciles d’entretien.

Restons zen

Choisissez une variété à croissance lente. Cotoneaster microphyllus ‘streib’s findlind’, prend plus de temps à pousser que Cotoneaster dammeri, une des variétés tapissantes les plus courantes. Evitez le Cotoneaster horizontalis plus vigoureux et à feuillage caduc, qui peut atteindre 80 cm de haut s’il n’est pas taillé.

2. L’helxine

L’helxine remplace de façon idéale le gazon là où il ne veut pas pousser. On la retrouve souvent dans les jardins zen, ce qui est d’autant plus justifié qu’elle ne pose aucun souci d’entretien!

Pourquoi les jardiniers paresseux l’aiment? Vivace, l’helxine (Soleirolia soleirolii) forme comme la mousse, à laquelle elle ressemble de loin, des tapis d’aspect moelleux et doux. Attention, contrairement à celle-ci, elle ne supporte pas bien le piétinement. Son joli feuillage composé de minuscules feuilles rondes, tout en finesse reste vert toute l’année. La plante se couvre de petites fleurs blanches à roses, de la même délicatesse, entre juin et août. Elle peut aussi se cultiver en pot.

Si vraiment il faut faire quelque chose, c’est l’installer dans un sol frais, humifère et humide, et veiller à l’arroser durant le premier été. Les années suivantes, ces arrosages ne seront nécessaires qu’en cas de forte sécheresse.

Alternatives

La sagine (Sagina subulata) est elle aussi une «herbe moquette» qui, de plus, supporte la mi-ombre mais apprécie aussi les emplacement ensoleillés. Les mousses sont d’autres «plantes carpettes» idéales pour l’ombre.

Restons zen

Si l’helxine résiste au gel jusqu’à – 15 °C, son feuillage disparaît à – 5 °C. Lors de fortes gelées, recouvrez-la d’une couche de feuilles mortes ou d’un voile de protection.

3. Le lierre

Le lierre est un tout-terrain. Type de sol, exposition au soleil: tout lui va. C’est le classique des classiques, mais son feuillage persistant reste attractif, et sa robustesse est inégalable.

Pourquoi les jardiniers paresseux l’aiment? Grimpant ou rampant, selon les circonstances, le lierre (Hedera helix) s’adapte même aux endroits les plus difficiles comme les talus et autres zones abruptes ou accidentées. Sa floraison en grosses ombelles n’est pas son principal atout visuel, mais elle est précieuse pour les abeilles et autres insectes butineurs, car elle intervient en automne, au moment où ceux-ci doivent faire des réserves de pollens pour l’hiver.

Si vraiment il faut faire quelque chose, c’est le tailler de 10 cm minimum chaque automne pour maîtriser sa propagation.

Alternatives

La pervenche (Vinca Minor) est elle aussi un couvre-sol qui apprécie toutes les situations et demande très peu de soins. Elle est doté d’un feuillage persistant et se couvre de jolies fleurs bleues-violet en mars-avril. Pachysandra terminalis est aussi un couvre-sol facile et moins envahissant.

Restons zen

Installez-le dans des zones inaccessibles où son caractère envahissant ne posera pas un problème. Vous pourrez ainsi vous passer de le tailler pour le limiter. Vous pouvez aussi le cultiver en pot ou en conteneur pour limiter un peu ses ardeurs conquérantes.

4. L’orpin (sedum)

L’orpin est une plante grasse très résistante à la sécheresse, qui est donc idéale pour les zones rocailleuses et exposées au soleil.

Pourquoi les jardiniers paresseux l’aiment? L’orpin (Sedum) ne demande ni arrosage ni engrais. Ses feuilles charnues sont persistantes ou semi-persistantes. La plante se couvre de fleurs de mai à octobre. Selon les espèces, son port est rampant ou dressé. Les Sedum acre et lev, par exemple, ne dépassent pas 20 cm de haut et sont idéaux en tapis végétaux. On peut aussi les cultiver en pot si l’eau n’y stagne pas.

Si vraiment il faut faire quelque chose, c’est lui offrir une exposition ensoleillée, dans un sol drainé, ou mieux, aride. Alors, il résiste au gel et aux intempéries. Il ne craint que l’humidité (et pas du tout la sécheresse). On peut diviser les touffes quand elles deviennent moins dégarnies ou moins florifères.

Alternatives

La joubarbe (Sempervivum) et les saxifrages sont d’autres plantes robustes et faciles à cultiver, parfaites comme couvre-sol dans les environnements secs comme les rocailles et affleurements rocheux. On peut associer ces trois plantes pour créer un décor typique des environnements montagneux.

Restons zen

Drainez votre sol en installant une épaisse couche de graviers au fond du trou de plantation et comblez ce dernier avec un mélange de sable de terre.

5. La pulmonaire

Cette vivace adaptée aux zones d’ombre se couvre de petites fleurs dès la fin de l’hiver.

Pourquoi les jardiniers paresseux l’aiment? En dehors de cette floraison, son feuillage tacheté reste très décoratif toute l’année et forme de vastes tapis touffus. Last but not least, elle ne demande aucun entretien particulier!

Si vraiment il faut faire quelque chose, c’est planter la pulmonaire (Pulmonaria) dans son milieu de prédilection, par exemple au pied de grands arbres, à la mi-ombre, dans un sol riche en humus et bien drainé, mais toujours frais et humide.

Alternatives

Elles sont nombreuses: asaret d’Europe, aspérule odorante, astilbe, bergénia, bugle rampante, épimède, fougères, fraisier des bois, hellébore, heuchère, hosta (mais gare aux limaces dans la première phase de croissance!), lamier, lierre, mousses, muguet…

Restons zen

Evitez à tout prix de la remplacer par l’herbe aux goutteux (Aegopodium podagraria), un couvre-sol souvent conseillé pour l’ombre, mais qui se montre très envahissant et très difficile à arracher.

Vous aimez jardiner? Ces articles pourraient vous intéresser

Pour être au courant de toutes nos astuces mode, beauté, cuisine et l’actualité, suivez-nous sur notre page Facebook, nos comptes Instagram et Pinterest, ou inscrivez-vous à notre newsletter.

Contenu des partenaires

L’affichage de ce contenu a été bloqué pour respecter vos choix en matière de cookies. Cliquez ici pour régler vos préférences en matière de cookies et afficher le contenu.
Vous pouvez modifier vos choix à tout moment en cliquant sur « Paramètres des cookies » en bas du site.