Les exploracœurs: une famille nomade (Catherine et Ludovic Labbé et leurs deux enfants)
Les exploracœurs: une famille nomade (Catherine et Ludovic Labbé et leurs deux enfants)

Ils ont décidé d’être nomades: “Notre maison, c’est la famille”

Il y a tout juste un an, Catherine, son mari et leurs deux enfants s’en allaient chacun avec un sac à dos de 10 kg comme tout bagage pour mener une vie nomade sans maison.

Après avoir vu l’article sur les habitats alternatifs, Catherine Labbé a contacté Nest pour partager son expérience. Nous avions oublié de citer un autre type de mode de vie alternatif: celui du nomadisme. Depuis un an, Catherine, son mari et leurs deux enfants n’ont plus de maison et voyagent de pays en pays en résidant dans des appartements Airbnb.

Plus aucune attache matérielle

Catherine, 32 ans et Ludovic, 48 ans, ont toujours beaucoup voyagé. Ils ont connu les déménagements successifs tous les trois ans, les cartons déplacés d’une cave à l’autre sans jamais être ouverts. Lorsque Catherine apprend qu’elle a un risque d’avoir un cancer après une grossesse extra-utérine, l’envie de concrétiser le rêve qu’elle partage avec son mari se fait plus pressant. Une fois le risque de cancer écarté, il n’y a plus aucune raison de reporter leur projet: ils décident avec leurs deux enfants de se lancer dans l’aventure du nomadisme. “Tout s’est fait très vite. Nous avons vidé notre maison de 110 mètres carrés en deux mois. Nous avons vendu la voiture, les meubles, les quelques objets de valeur. Tout ce qui était cassé ou abîmé est parti à la poubelle. Et tout ce qui pouvait encore être utilisé, nous l’avons donné à des associations caritatives”.

1 sac à dos de 10 kg par personne

Mais comment se sent-on quand on est délesté de tous ses biens en deux mois? “C’était un véritable soulagement. Une fois que nous avions entamé la démarche de trier nos affaires, nous ne pouvions plus faire les choses à moitié, ni marche arrière. Le changement a été tellement radical, que nous avons mesuré à quel point nous nous sentions libres et légers sans nos affaires”. Le désencombrement ne pouvait être que radical puisqu’il fallait que tout rentre dans un sac à dos de 10 kg par personne. Armés de leurs sacs adaptés au format cabine des avions, la petite famille nomade s’en est allée vivre en Italie, en Croatie et à Tenerife. Prochaine étape, cap sur le sud du Portugal.

Garde-robe nomade

  • 3 pantalons (dont 1 transformable en short pour les adultes et plus pour les enfants)
  • 3 hauts manches courtes
  • 3 hauts manches longues
  • 1 gilet
  • 1 pull
  • 1 polaire
  • 1 veste de pluie
  • 2 paires de chaussures (1 paire de baskets + tongs ou sandales)
  • 6 paires de chaussettes
  • 7 slips
  • 1 maillot de bain
  • 1 serviette de plage
  • + 2 robes (pour Catherine)

Une vie nomade qui demande de l’organisation

La vie nomade de Catherine et sa famille prend parfois des airs de vacances… “Nous ne sommes pas en congé. Mon mari et moi travaillons et avons des professions que nous pouvons exercer à distance. Si nous avons choisi des pays au soleil, c’est aussi parce que cela exige d’être moins équipé”. Les sacs à dos comportent surtout des vêtements, du matériel informatique (indispensable pour ces travailleurs nomades), quelques médicaments et des produits de soins. En moyenne, la petite tribu change de pays tous les trois mois. Et la scolarité des enfants dans tout ça? “Je leur donne cours tous les matins, via un cursus scolaire à distance disponible en ligne”.

 

 

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Plus d’attache sauf celle de la famille

Lorsqu’on demande à Catherine si cela lui manque de ne pas avoir de “chez soi“, elle nous répond que “sa maison, c’est son mari et ses enfants”. En vivant détachée de toute contingence matérielle, elle renforce d’autant plus le lien avec ce qui lui est le plus cher dans sa vie: la famille. Mais comment vivent les enfants le fait de ne pas pouvoir construire des amitiés durables? “Ils sont comme nous, assez indépendants. Ils ne ressentent pas le besoin d’avoir des amis. Ce qui ne les empêche pas d’interagir avec des enfants lorsqu’on fait des activités. Ils n’ont jamais autant rencontré de personnes que depuis que nous voyageons!”. On oublie souvent qu’une vie minimaliste, c’est se détacher des choses… mais aussi des personnes.

 

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Une vie minimaliste…

Si dans cette vie nomade, la famille devient le point de repère central, Catherine ne cultive pas moins l’art de se sentir chez soi. “Dans chaque appartement où nous prenons nos quartiers, nous accrochons les dessins des enfants, une carte postale que nous avons reçue… Des petites choses simples qui nous font nous sentir chez nous. Pour ma part, je garde toujours avec moi une bougie et de l’encens. Lorsque je les allume, je me sens chez moi partout, qu’importe où je suis”. Mais la famille ne peut échapper à un autre rituel: avant chaque départ, il faut se séparer des dessins et Catherine a alors pris l’habitude de les photographier. “On se détache de l’objet, mais pas du souvenir”.

… Mais plus intense

Alors qu’une génération de trentenaire se retrouve obligée d’adopter un mode de vie minimaliste pour assouvir leur besoin de voyager, de dépaysement, c’est plutôt l’inverse pour Catherine et sa famille. L’envie de départ est de se sentir libre et de savourer chaque chose de la vie, là où elle se trouve. Le voyage est alors devenu un moyen pour eux d’éprouver ce bonheur. “Le confort nous manque parfois. Nous ne disposons pas toujours des mêmes moyens d’un pays à l’autre. Mais on profite davantage de chaque nouveauté. Lorsqu’on a vécu sans four pendant des mois, on est tellement heureux de pouvoir à nouveau cuisiner certains repas. Nous voulons transmettre à nos enfants cette façon de jouir de la vie, de se contenter de ce qu’on a, là où on est et d’en être heureux”.

Plus d’infos sur la vie de Catherine et sa famille:

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