13 questions à se poser pour bien choisir son kot étudiant
Pour éviter des mauvaises surprises, il vaut mieux faire le tour du sujet. © Getty images

13 questions à se poser quand on cherche un kot étudiant

Vous êtes à la recherche d’un kot pour l’année 2024? Posez-vous les bonnes questions pour faire un choix judicieux.

Investir un lieu pour mener avec cœur sa vie étudiante est une étape importante, mais le mode d’habitation du kot ou de la colocation a ses codes spécifiques. Il faudra ainsi se poser les bonnes questions pour éviter les mauvaises surprises: comment sont organisés les sanitaires? Que comprennent les charges locatives? Le logement se situe-t-il à proximité de magasins? On fait le point.

1. L’état de la cuisine et du living?

Quel est l’état de la cuisine et du salon? Vérifiez la propreté et, surtout, la manière de fonctionner de la colocation. Est-ce que chacun a son tiroir ou tout est partagé? Un étage dans le frigo ou le congélateur bien à soi? Les occupants cuisinent-ils ensemble ou séparément? Il n’y a aucun mal à se la jouer perso ou à mutualiser les denrées et repas, du moment que c’est dit clairement dès le départ.

2. Le nombre de sanitaires?

Combien de toilettes et de douches y a-t-il à la disposition des students? Une douche pour six, ça complique l’organisation du matin et peut devenir une réelle source de tensions. Idéalement, pour être à l’aise et ne pas se marcher dessus, il faut compter au moins une toilette pour trois étudiants et une douche pour quatre.

3. Le loyer: tout compris ou pas?

Lisez bien le contrat. Toutes les charges (eau, électricité, Internet…) sont-elles comprises ou faut-il payer une provision par mois? Si vous devez payer une provision, est-elle suffisante pour couvrir toutes les charges de l’année académique ou du quadrimestre? Le plus simple et le plus sûr, c’est le loyer tout compris.

4. Le contrat: de 10 ou 12 mois?

Beaucoup de propriétaires de kot fonctionnent avec des contrats de dix mois. Lorsqu’on réussit son année en première session, ça ne pose pas de problème. Les étudiants peuvent alors rentrer chez leurs parents durant les deux mois de vacances. S’il y a en revanche plusieurs examens à repasser, le kot sera une solution pratique pour étudier en paix et éviter les trajets en voiture ou en train avant ou après un test. Pensez-y!

5. Les extincteurs et détecteurs aux normes?

Vérifiez que les communs soient bien équipés d’extincteurs et de détecteurs de fumée. La loi l’exige mais beaucoup de kots ne sont toujours pas en ordre en la matière!

6. Un règlement intérieur?

Renseignez-vous sur un éventuel règlement d’ordre intérieur concernant les heures durant lesquelles il ne faut pas faire de bruit, l’utilisation des douches, le nettoyage, les dégâts éventuels causés dans les communs, etc. Vérifiez aussi le contenu de ce règlement car certains sont très, très stricts: silence à partir de 21h, pas d’appareils électriques dans la chambre… Il ne s’agit pas non plus de vivre dans un internat!

7. Et quid du nettoyage?

Demandez si du personnel de nettoyage entretient les communs de la maison ou de l’appartement. Certains kots qui logent de nombreux étudiants ont une femme de ménage, ce qui facilite évidemment la vie. Mais déléguer toutes les tâches ménagères à une femme de ménage ne contribue pas à responsabiliser les étudiants dans une vie en communauté. N’hésitez pas à sonder les valeurs de chacun sur cette question.

8. Un rangement pour vélos?

Les étudiants utilisent volontiers un vélo, plus rapide et plus facile, pour se rendre aux cours et faire leurs courses. Regardez s’il y a un espace où déposer en sécurité votre deux-roues de jour comme de nuit, afin d’éviter un vol (très fréquent sur les campus, surtout si le modèle est bon).

9. Le bon emplacement?

Les cours sont-ils facilement accessibles à distance à pied ou à vélo? Y a-t-il suffisamment de magasins de proximité, comme une pharmacie, une épicerie, et grand luxe, une boulangerie? Un cabinet médical et un centre sportif dans le secteur?

10. Des problèmes d’humidité?

Comme pour n’importe quel lieu de vie, vérifiez qu’il n’y a pas de traces d’humidité ni de moisissures dans la chambre. Certains propriétaires camouflent ce genre de soucis avec une couche de peinture, réappliquée à chaque entrée. Les moisissures sont nocives pour les voies respiratoires.

11. Quelles installations électriques?

Vérifiez le bon fonctionnement des installations électriques et assurez-vous qu’il n’y ait pas de danger: fils dénudés, prises arrachées, chaudières et boilers aux normes, etc.

12. Des prises en suffisance?

Un étudiant a besoin de beaucoup de prises: pour son portable, son chargeur GSM, ses lampes de table de nuit et de bureau, son éventuel sèche-cheveux ou rasoir… Regardez si la chambre compte suffisamment de prises.

13. Du double vitrage?

Rien de plus embêtant qu’une mauvaise isolation, aussi bien thermique qu’acoustique. Ce n’est pas agréable d’entendre la moindre musique, sirène de police ou discussion provenant de la rue. Assurez-vous donc qu’il y a un double vitrage et que les fenêtres ferment correctement.

Kot ou studio?
Partir de la maison familiale pour commencer sa vie étudiante est une étape. Si certains préfèrent une transition en douceur avec une chambre dans un kot et des espaces communs, d’autres opteront pour un studio avec une cuisine et des sanitaires privés. Avec cette deuxième option, on est plus indépendant et, surtout, on est vite responsabilisé dans les tâches quotidiennes. Mais cette solution est souvent plus chère et ne favorise pas les contacts sociaux. À chacun de peser le pour et le contre!

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