The Voice: On entame les “Duels”!
Dans les «Duels», ce sont les coachs qui décident de l’avenir de leurs candidats. Un jeu cruel ?
Nous arrivons dans une partie du jeu très difficile où nous sommes tentés de juger sur la subjectivité et non plus le talent, comme dans les «Blinds». C’est le côté vicieux de The Voice. On forme notre équipe, on coache nos candidats, ils s’affrontent sur une chanson que l’on a sélectionnée nous-même et on fait le choix final de conserver ou pas un talent. Ce serait trop facile, si c’étaient aux autres coachs de décider. Je vous avoue qu’émotionnellement, ça va être compliqué de ne pas craquer…
Ce concept où le coach décide lui-même avec qui il veut continuer l’aventure, ce n’est pas de l’«anti-Nouvelle star»?
C’est un antisystème, bien sûr. Les gens en ont un peu marre du superficiel qu’amenait X-Factor ou la Starac. Ici, on revient à du basique. Du naturel, avec un orchestre et un artiste qui vient chanter. Mais The Voice apporte une difficulté aussi, qui cette fois, n’est plus du côté des candidats mais des coachs. L’inverse de ce que l’on faisait dans une téléréalité.
Après une certaine complicité lors des «Blinds», les coachs seront moins solidaires…
Nous avons vu passer beaucoup de monde en peu de temps. Du coup, on ne sait pas trop de quoi sont composées les autres équipes, puisqu’on se concentre sur nos 14 candidats. Au fur et à mesure de l’évolution, on remarque que certains ont pas mal de talents. La compétition commence à s’installer entre les coachs. Mais c’est une gentille compétition…
Le niveau des candidats est assez élevé. Surpris?
Oui, Il y a eu un très gros travail dans le casting, et ce n’était pas gagné au départ, car la Belgique francophone n’est pas un territoire très étendu, et la production voulait essentiellement des candidats belges.
Vous avez longtemps hésité avant de participer. Pas de regret?
Non. Je suis fier de pouvoir contribuer aux premiers pas d’un artiste qui va évoluer sur la Belgique, et fier aussi de faire partie de cette famille. The Voice est une des rares émissions qui est appréciée de tous. Ceux qui n’aiment pas la téléréalité regardent pour le coté musical, mais ceux qui apprécient le genre sont aussi au rendez-vous. C’est un format «tout public»!