Autoportrait au miroir, Léon Spilliaert
Musée d'Orsay

7 raisons de plonger dans l’œuvre de Léon Spilliaert cet automne

Avec la sortie de deux livres consacrés au peintre Léon Spilliaert, cet automne 2020 est placé sous le signe de la mélancolie des bords de mer ostendais qui l’ont tant inspiré.

Si vous êtes de la team “combattre le mal par le mal”, Léon Spilliaert pourrait bien être votre remède à la mélancolie. Confinement, feuilles mortes et déprime saisonnière: c’est le meilleur moment pour plonger à pieds joints dans le spleen des œuvres du peintre belge. Pourquoi?

1. Pour redécouvrir Ostende

Eva Bester, journaliste et productrice de l’émission “Remède à la mélancolie” sur France Inter, consacre un petit livre sublime au peintre belge. Pour elle, Léon Spilliaert aurait très bien pu être le chef décorateur des films de Tim Burton et le cadreur de ceux de David Lynch, avec qui il partage non seulement la même coiffure, mais cette habilité à retranscrire des paysages dramatiques. En contemplant les plages désertes, les digues infinies et les arcades royales de Spilliaert, on a qu’une envie: filer à Ostende pour essayer de retrouver cette atmosphère étrange et onirique. Eva Bester le confirme: malgré la laideur des immeubles qui ont défiguré la station balnéaire, on peut encore sentir la magie des lieux aujourd’hui.

 

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2. Pour plonger dans l’atmosphère “fin de siècle”

Né en 1881 à Ostende et décédé en 1946 à Bruxelles, Léon Spilliaert aura traversé un changement de siècle, la Belle Époque et deux guerres mondiales. Comment les a-t-il vécues d’ailleurs, ces deux guerres? Finalement, peu de photos et de lettres témoignent de ce qu’aura été la vie du peintre belge. Comme seul témoignage, l’artiste prolifique laisse derrière lui pas moins de 4500 œuvres. Mais l’exposition au Musée d’Orsay a décidé de se concentrer sur ses années les plus intenses, entre 1900 et 1919. Léon Spilliaert, de tempérament inquiet, souffre de maux d’estomac, d’insomnies et d’asthme. Après un passage aux Beaux-Arts de Bruges, il revient dans la maison familiale à Ostende et s’enferme dans sa solitude. Certainement, sa période la plus sombre, mais pour beaucoup, la plus intéressante.

 

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3. Pour ses intérieurs hantés

On imagine tout à fait Hitchcock tourner un film dans les intérieurs de Spilliaert. Flacons vides, miroir qui semble nous engloutir, drap blanc habité, horloge sans aiguille, porte-manteau sans manteau… Le peintre belge peint les objets avec réalisme tout en les nimbant d’un halo mystérieux, fantastique et menaçant. Léon Spilliaert qui a grandi entre les effluves de son père parfumeur et la mer du Nord qui vient et se retire sans cesse, a cultivé ce goût pour l’immatériel et l’atmosphérique. Il tente de captiver ce qui lui échappe avec mille et une nuance de noir.

 

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#leonspilliaert #museedorsay

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4. Pour se plonger dans la nature

Si à Ostende Spilliaert peint les plages, les digues et la mer, une fois à Bruxelles, il s’intéresse aux arbres, ceux de la forêt de Soignes et plus particulièrement en hiver. Malgré son tempérament mélancolique, la nature reste pour lui une source de joie qui entretient sa capacité d’émerveillement. Mais contrairement aux impressionnistes, il ne peint jamais en plein air. Il s’imprègne des paysages pour les passer par le filtre de son intériorité et en retranscrire une vision transformée, entre le réel et l’irréel, comme dans un rêve.

 

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5. Pour ses autoportraits fascinants

Insomniaque, Léon Spilliaert aimait se promener seul dans la nuit et s’adonner à des autoportraits nocturnes. L’artiste y apparaît toujours comme un dandy avec sa chevelure blonde et ondulée, nappée d’une lumière surnaturelle, et son costume noir et blanc. Mais quelque chose d’effrayant émane de son visage où les yeux ne sont plus que des puits noirs sans fond. À une époque où naissaient la psychanalyse de Sigmund Freud et l’interprétation des rêves de Carl Jung, les autoportraits de l’artiste apparaissent comme une tentative d’analyse de l’inconscient et une exploration de soi.

 

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6. Pour la douceur de ses courbes

Les œuvres de Spilliaert sont certes sombres, mais jamais les lignes ne sont agressives ou tranchantes. Le peintre, inspiré par les estampes japonaises, travaillait avec l’encre de Chine, la craie et le pastel, des outils qui confèrent à ses dessins un tracé doux et feutré. Il peint l’escalier d’Ostende qui plonge dans la mer avec une incroyable modernité: leurs courbes sont simplifiées à l’extrême tout en nous donnant cette incroyable sensation de vertige.

 

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7. Parce qu’il a finalement trouvé le bonheur

“Lumière et solitude”, c’est le titre de l’exposition consacrée à Léon Spilliaert au Musée d’Orsay à Paris (off pendant le confinement). Ses œuvres sont certes ténébreuses, mais la lumière n’est jamais loin, telle une promesse de jours meilleurs. Alors qu’il pensait ne jamais connaître l’amour, le peintre belge, à l’âge de 34 ans, épouse Rachel Vergison avec laquelle il aura une fille, Madeleine. À partir de cette date, en 1916, certainement plus apaisé, il tourne son regard vers l’extérieur. Ses paysages retrouvent des couleurs et laissent transparaître une forme de joie et de légèreté.

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Pour vous plonger dans les peintures de Léon Spilliaert:

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