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6 balades avec une pause gourmande pour reprendre des forces

En famille ou entre amis, on sort nos chaussures de rando pour profiter des belles journées qui arrivent. Au programme: une petite – ou grande – balade, sans manquer les pauses gourmandes au détour du chemin. 

Lorsque le soleil se pointe, que diriez-vous d’en profiter pour partir en balade en pleine nature? Pour les plus difficiles à motiver, sortez l’argument “pause gourmande”: ces sentiers permettent de combiner les plaisirs de la marche et de l’assiette!

1. Trou de Bra, de colline en colline

Au pied de ce village perdu, la vallée de la Lienne s’est élargie: le paysage offre une très belle ambiance. Dès le mois de mars, les prairies le long de la rivière quittent leur tonalité grisâtre pour se parer de vert tendre. Une ambiance printanière que l’on quitte en grimpant sur les sommets. Les flancs de la colline, à l’ombre, portent les traces du gel rigoureux de la nuit. Sur la crête, le panorama dévoile une photographie digne des Vosges. Les collines, hachées à la serpe par les débardages, barrent l’horizon. Avec étonnement, on aboutit à un hameau, perdu au milieu des bois. L’itinéraire pénètre de plus en plus dans la forêt. Aucun bruit ne vient troubler la balade. Une côte, entourée de feuillus cette fois, mène vers l’autre versant, là où s’est établi un autre hameau, Grand Heid, où l’on aimerait rester plus longtemps…

Carnet de route

  • Départ de la balade: un panneau d’indication, situé sur le parking à côté de l’église de Trou de Bra (près de Lierneux), indique la route à suivre.
  • Balisage: rectangle orange.
  • Difficulté: une balade de 12 kilomètres marquée par un fort dénivelé. Certains passages peuvent s’avérer boueux.
  • Idée gourmande: à Grand-Heid, la Bergerie de la Lienne, toute de bois vêtue, est magnifiquement située. On y déguste en toute simplicité de vraies tartines de randonneur, accompagnées de fromage façonné par Nadia et Jon. Ouvert uniquement le dimanche, de 13h à 17h (0479/87.05.54).

2. Ternell, en Fagnes

De Ternell, on quitte les quelques terrasses ombragées et les odeurs alléchantes de l’estaminet pour se diriger vers la vallée de la Helle. Au début, on longe un large chemin, qui devient chaotique et raviné quand on entre dans l’Hertogenwald. En contrebas, le murmure de la rivière se mêle aux chants des oiseaux. Le chemin se transforme en petit sentier au moment de gravir à nouveau la colline (heureusement, une main courante aide à grimper). À la lisière de la Grande Fagne, apparaît le pont de Herzogenhügel qui mène vers le haut plateau, un magnifique lieu calme et serein, comme si la forêt aux alentours l’avait protégé du temps qui passe. La longue côte ramène vers une autre partie des Fagnes, le Brackvenn, moins connu mais tout aussi magique. Les herbes hautes accompagnent les randonneurs jusqu’au Rotenbüchel, là où apparaît le Getzbach, un ruisseau charriant une eau noire.

Carnet de route

  • Départ de la balade: en contrebas de la Maison de la nature Ternell, sur la route Eupen-Monschau.
  • Balisage: rectangle rouge. Dans le courant de l’année 2019, un nouveau système de points noeuds devrait être installé. Vous suivrez les points suivants : 62, 71, 24, 64, 17, 84, 1, 77, 80, 71, 76, 63, 32, 95, 46, 65, 39, 96, 62.
  • Difficulté: une très longue balade de 19 km, réservée aux marcheurs aguerris. Le parcours le long de la Helle est magnifique mais peut présenter des passages difficiles.
  • Idée gourmande: à la Maison Ternell, le nouveau propriétaire propose des petits plats locaux et bio qui remettent d’aplomb après la randonnée.

3. Purnode, le long du Bocq

Du village de Purnode, la randonnée part vers l’une des plus belles rivières du pays: le Bocq. Dans le sous-bois, le chemin est formé de puzzle de grès, gris et noir, sans doute un de ces vieux vicinaux qui reliaient les villages et qui unissaient ses habitants. Plus loin, ce même chemin entre dans une forêt de pins et de hêtres. Dans la pénombre, il effectue de superbes arabesques puis aboutit au pied du Bocq. Au-dessus, de viaducs en tunnels, court l’ancienne ligne de chemin de fer qui n’est plus empruntée que par un tortillard touristique. D’une vallée industrielle, celle du Bocq est redevenue ce qu’elle était, une magnifique saignée verte dans le paysage.

Carnet de route

  • Départ de la balade: en contrebas de la brasserie du Bocq, à Purnode, à hauteur du panneau des balades. Tournez à droite, rue Goiette.
  • Balisage: rectangle rouge.
  • Difficulté: une balade de 8 km qui se termine par une côte, lorsqu’on quitte la vallée du Bocq.
  • Idée gourmande: le Bocq apporte la pureté de son eau à la brasserie du Bocq qui demeure l’une des seules en Belgique à rester familiale. Elle est dirigée de nos jours par la sixième génération. La brasserie produit notamment la Gauloise, la Blanche de Namur, la Saint-Benoît, la Blanche de Noël ou la Triple Moine. À déguster sur place.

4. Porcheresse, entre prairies et forêts

À peine a-t-on quitté les dernières maisons du village que se présentent des champs recouverts de milliers de fleurs. La longue ligne de crêtes rappelle la topographie du Condroz, faite de ces “tiges”, ces collines ouvrant le paysage en parallèle. Dans le fond des vallées, l’eau de pluie a érodé le sol calcaire, recouvert d’argile. Les plateaux, recouverts de grès, sont réservés aux forêts, là où le sol est plus pauvre. A l’inverse, les longs versants bien drainés accueillent les cultures. On se dirige vers les bois de Porcheresse, où se terre, à l’orée, une ferme isolée. Dans les bois, des empreintes trahissent la présence de chevreuils, un terrain particulièrement favorable pour ces petits cervidés. On remonte ensuite sur l’autre tige avec une vue sur la toute la campagne : la région possède des coins secrets que seul le randonneur pourra découvrir.

Carnet de route

  • Départ de la balade: Porcheresse (attention, il y a plusieurs villages de Porcheresse, celui-ci est situé près de Havelange), salle Gennevilloise.
  • Balisage: rectangles rouge et blanc.
  • Difficulté: une balade agréable de 7,5 km, sans difficulté majeure.
  • Idée gourmande: à 5 km de Porcheresse, à Hamois là où passe le RAVeL de Ciney à Marchin, on découvre le Tramino, une petite adresse sans chichis. Dans son bistro de terroir, Emile prépare des plats pas chers et tout à fait adaptés aux randonneurs.

5. Bévercé, le long du torrent

Dès que l’on entre dans la forêt, le bruit du Trôs Marets dévalant de la colline se répercute au loin. Un vrai torrent de montagne qui se fraye un passage dans les roches dures de grès et de quartzite. Pour le rejoindre, le sentier longe le flanc de la colline et s’avère, par endroits, difficile. Le décor est alpestre, renforcé par ce câble tendu le long du torrent, évitant les faux pas. Au pied, un pont rejoint l’autre rive: on est ici dans un des lieux les plus sauvages des Cantons de l’Est. Plus on remonte le cours du “torrent des marais”, plus la vallée devient étroite. Passant un autre petit pont de bois, on quitte le canyon pour se retrouver là-haut sur une plaine de lumière, autrefois occupée par une forêt sombre d’épicéas. Le paysage s’ouvre vers le sommet des fagnes, tout proche. À hauteur d’une croix, on quitte le chemin de crête pour rejoindre le lieu de départ.

Carnet de route

  • Départ de la balade: depuis le lieu-dit Ferme Libert, à Malmedy, suivez le chemin balisé GR®.
  • Balisage: cette saison, un nouveau balisage rectangle bleu (logo vautour) sera installé. L’ancien est cependant encore marqué sur le terrain (rectangle jaune).
  • Difficulté: une balade assez courte (5 km) comportant des passages équipés de câbles et passerelles.
  • Idée gourmande: toutes les générations se sont retrouvées et se retrouvent encore au restaurant Marie-Catherine, anciennement la Ferme Libert, pour déguster la fameuse gaufre.

6. Wéris et ses menhirs

Après avoir escaladé les coteaux de l’Ourthe, un dolmen fait entrer dans le monde des légendes et de la préhistoire. Ici, on n’est pas en Bretagne, mais en Ardenne belge: le champ mégalithique de Wéris comprend près de 30 menhirs et 2 dolmens. C’est le site le plus vaste et le mieux conservé du pays. Outre ce patrimoine, personne ne reste insensible au charme du village, juché au milieu d’un paysage de crêtes et de forêts. Dans les champs aux alentours, les sortilèges se devinent. Le magnétisme ou des forces mystérieuses se croisent au détour d’une pierre de légende. On quitte la forêt quand s’approche le Lit du Diable. En face, un petit sentier permet de rejoindre la Pierre Haina. De virages en épingles, on descend vers le village, en emportant une partie du mystère des lieux.

Carnet de route

  • Départ de la balade: à hauteur de la place Arsène Soreil (panneau de balades en amont), suivre la rue du Mont, sur la droite.
  • Balisage: croix bleue (circuit 11 des pierres de légendes).
  • Difficulté: une balade de 7,5 km qui peut être raccourcie via le refuge du Brocard où l’on peut redescendre de suite vers le village.
  • Idée gourmande: Aux Lanternes, on revient toujours avec plaisir. L’accueil est sympathique, tout comme les prix de ce resto, labellisé, côté brasserie, “bistro de
    terroir”.

Texte: Pierre Pauquay / Coordination: Julie Rouffiange

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