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Une mèche de cheveux pour savoir si un adolescent est dépressif

Par Justine Leupe

Des chercheurs ont pu, grâce à une mèche de cheveux, voir si un adolescent était atteint de dépression. Une avance pour la science et pour suivre l’équilibre mental des jeunes. 

Des chercheurs de l’Université d’État de l’Ohio et de l’Institut de recherche de l’Hôpital National pour les enfants ont mené une enquête auprès de 432 adolescents, âgés de 11 à 17 ans. Ils ont cherché à connaître le lien entre les divers facteurs sociaux de la vie des adolescents et leur état de santé général.

Une enquête pour étudier ce qui nuit à la santé mentale des ados

Un questionnaire a été soumis à l’ensemble de l’échantillon pour évaluer les différents éléments qui pouvaient nuire à la santé mentale des jeunes. Ils devaient expliquer comment ils s’étaient sentis dans divers domaines. Mais aussi s’exprimer quant à la fréquence où ils trouvaient qu’ils étaient en échec ou bien que des personnes s’étaient moquées d’eux.

Du cortisol dans les cheveux

Au-delà du questionnaire, les chercheurs ont également prélevé une mèche de cheveux à tous les adolescents du panel pour identifier s’ils étaient dépressifs. En effet, le cortisol, une hormone associée au stress, peut se retrouver dans l’urine, la salive et… les cheveux. Grâce à ces trois centimètres de mèche, les chercheurs ont pu déterminer le niveau de cortisol de l’adolescent pour les trois mois précédents.

Corrélation entre cortisol dans les cheveux et dépression

Quand les chercheurs ont mis en relation les résultats des questionnaires et le taux de cortisol présent dans les cheveux des étudiants, ils ont établi des corrélations. Les jeunes ayant tendance, dans le questionnaire, à connaître un état dépressif possédait un haut taux de cortisol dans leur mèche de cheveux. “Il est possible que les tests de dépistage du cortisol ne servent pas seulement d’outil de détection, mais aussi de moyen de surveiller avec le temps si la thérapie et les médicaments aident les personnes souffrant de dépression ou si la maladie mentale s’intensifie et expose l’adolescent au risque de suicide”, explique Jodi Ford, la chercheuse principale de l’étude.

Des recherches plus longues et plus sûres doivent être réalisées sur un plus grand nombre d’adolescents pour que cette étude soit confirmée.

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