Et si on arrêtait de se faire avoir?

Les statistiques sont formelles: en matière d'égalité, tant dans la sphère professionnelle que privée, les femmes ont encore …
Les statistiques sont formelles: en matière d'égalité, tant dans la sphère professionnelle que privée, les femmes ont encore du pain sur la planche. Et après, qui sera de corvée pour nettoyer la planche? La situation peut évoluer. Encore faut-il qu'on le veuille…

Il semblerait que notre compteur soit bloqué sur 20: 20 % de salaire en moins pour les femmes, une représentation politique avoisinant les 20 %, seulement 20 % de tâches ménagères accomplies par les hommes. Les femmes supporteront-elles longtemps encore d'être les victimes de comportements archaïques qui continuent à se transmettre de génération en génération? Les exemples dans la vie quotidienne ne manquent pas. Qui se formalise de voir porté aux nues le concept dépassé de "la ménagère de moins de 50 ans"? De trouver des ustensiles de cuisine en tête de gondole des grandes surfaces à l'occasion de la fête des mères? Et des panoplies de fées du logis pour les petites filles sages dans les catalogues de Saint-Nicolas? Sans oublier les vieux clichés qui ont la peau dure: les femmes ne savent pas conduire, sont incapables de lire une carte, de résoudre une équation, elles passent leur vie à commérer au téléphone et deviennent dingues en période de soldes. Stop! N'en jetez plus, la coupe est pleine. On passe à l'attaque!

Retrouvez la suite de cet article dans votre Femmes d'Aujourd'hui du 4 juillet 2013.

Cessons de jouer le rôle qu'on attend de nous

On a tellement l'habitude d'être taxées d'"hystériques" dès qu'on se met en colère, de "garces" dès qu'on ose un bon mot un peu vache, de "pintades" dès qu'on rigole entre nous, de "catastrophe ambulante" dès qu'on prend le volant, de "bitch" dès qu'on a de l'ambition – on en passe et des meilleures – qu'on ne sourcille même plus, pire, qu'on en rajoute une couche. Il suffit de jeter un coup d'œil sur les réseaux sociaux pour constater que les femmes n'hésitent pas à étaler et à caricaturer les situations embarrassantes auxquelles elles ont été confrontées et provoquer ainsi tout un chapelet de commentaires sexistes. Erreur!

La solution Cessons d'entrer dans le jeu des hommes et de la société en jouant à la fifille aussi fragile que futile, incapable de se débrouiller seule. Apprenons à dire "non" sans culpabiliser, à imposer notre personnalité, nos goûts, nos envies, à sortir de notre rôle de subalterne, à revendiquer le droit à l'égalité et au respect, quitte à déplaire ou à déstabiliser.

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