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4 choses que les femmes qui font une fausse couche précoce devraient savoir

Le tabou de la fausse couche précoce reste une réalité pour de nombreuses femmes vivant cette épreuve difficile, se sentant illégitimes de ressentir de la tristesse. Et pourtant, elles sont loin d'être les seules à y être confrontées.

25% des femmes ont été ou seront confrontées à une fausse couche précoce, c’est-à-dire avant le fameux cap des 12 semaines de grossesse. Soit une femme sur quatre, et une réalité qui n’a donc rien d’exceptionnel, hélas. Et pourtant, personne ou presque n’en parle vraiment, minimisant la douleur émotionnelle. Mais cette épreuve est un moment réellement difficile pour chaque femme et chaque couple qui vivent une fausse couche.

4 choses à se dire si l’on fait une fausse couche

Parce qu’au-delà des termes médicaux, il y a des femmes qui vivent cette réalité dans leur chair et dans leur couple. Des femmes qui n’ont pas toujours besoin qu’on leur explique les procédures médicales, mais juste qu’on les soutienne émotionnellement, et que l’on respecte leur souffrance.

1. Non, ce n’est pas de votre faute

Une fausse couche, ça peut arriver à tout le monde. C’est peut-être arrivé à votre voisine, votre cousine, votre collègue, votre maman. Et ce n’est en rien de votre faute. Parfois, il n’y a pas de vraies explications médicales, c’est juste comme ça. Et ce n’est pas parce que vous avez “un peu forcé”, “pas assez pris soin du bébé” ou d’autres faits dont vous vous sentez coupable. C’est juste arrivé.

2. Oui, vous avez le droit d’être triste

Beaucoup de gens vous diront “Ce n’est pas grave, c’était le début”, ou “Mais ce n’était pas encore un bébé”. Vous entendrez des médecins, des connaissances ou même des amis minimiser l’impact émotionnel de cette fausse couche, et vous vous sentirez peut-être comme interdite de ressentir de la tristesse pour cette promesse de maternité qui s’enfuit. Mais sachez une chose: vous avez le droit d’être triste. Vous avez le droit de pleurer, de trouver ça injuste, de souffrir de cette situation. Votre tristesse est normale, et n’est pas à cacher comme quelque chose de honteux, de disproportionné ou de déplacé. Laissez les émotions vous traverser, vivez-les pour mieux vous relever.

3. Oui, vous avez le droit d’en parler

C’est même plutôt conseillé! Par contre, choisissez une personne bienveillante, qui vous épaulera dans le deuil de cette grossesse et, surtout, qui ne vous jugera pas ou qui ne minimisera pas ce que vous vivez. Parlez-en a une personne de confiance, comme une amie, une sœur, un cousin… Mais parfois, il est plus facile d’en parler à une personne extérieure à votre cercle familial et amical. N’hésitez alors pas à consulter une sage-femme, un psychologue ou tout autre spécialiste qui pourra vous écouter sans jugement.

4. Oui, ce bébé a vraiment existé

Il avait beau n’avoir que quelques petites semaines, pour vous ce bébé était bien là, à l’intérieur de vous. Dès que vous avez eu conscience de cette grossesse, vous l’avez imaginé, vous vous êtes projetée: le ventre rond, ses coups, l’accouchement, la rencontre avec ce bébé… Toutes ces choses auxquelles les futures mamans pensent. Il est donc normal que vous soyez triste de sa disparition soudaine et non désirée. Certaines mamans gardent dans une petite boîte souvenir, qui contient le premier test de grossesse, la photo de l’échographie s’il y en a eu une, et un petit mot qu’elles écrivent au bébé. Une jolie manière de laisser une place à cette grossesse non terminée.

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