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Cosmos Organic : un nouveau label pour les cosmétiques bio

Que ce soit pour éviter les allergènes et les perturbateurs endocriniens ou pour préserver la planète, se tourner vers la cosmétique écologique, c’est aussi être confronté à la jungle des labels, qui se comptent par dizaines. En 2011, dans une volonté de simplification et d’harmonisation des différentes normes, cinq organismes de certification (BDIH, Cosmebio, Ecocert, ICEA et Soil Association) ont initié un nouveau label : Cosmos, pour COSmetic Organic Standard. Le 1er janvier 2017, il remplacera les labels des cinq associations susnommées. Une modification qui permettra de garantir un niveau d’exigence identique pour les consommateurs européens.

©Cosmos

Cosmos distingue cinq types d’ingrédients devant répondre aux exigences du cahier des charges. Il s’agit de l’eau, des ingrédients minéraux, des agro-ingrédients traités physiquement, des agro-ingrédients traités chimiquement et des autres ingrédients. Le label se décline en deux catégories : Cosmos Natural pour les cosmétiques naturels et Cosmos Organic pour les cosmétiques biologiques.

Cosmos natural :

Pour obtenir la mention « cosmos natural », il n’y a pas de minimum requis en ce qui concerne les ingrédients bio. Il faut cependant noter « issus de l’agriculture biologique » en regard des ingrédients qui le sont dans la liste INCI. Il est également obligatoire de préciser le pourcentage d’ingrédients naturels par rapport au total du produit.

Cosmos organic :

Les cosmétiques obtiendront la certification « cosmos organic » si au moins 95% des ingrédients sont naturels et si au moins 95% des ingrédients végétaux sont bio (comme auparavant sous les labels Cosmebio et Ecocert). La nouveauté ? Avec Cosmos, la teneur en ingrédients biologiques sur le total des ingrédients du produit augmente. On passe de 10% minimum à 20% minimum (l’eau et les minéraux ne sont jamais comptabilisés comme des ingrédients bio). De plus, seuls les ingrédients biodégradables seront autorisés. Quant à l’emballage, les packagings écologiques sont encouragés, pas obligatoires, bien que le PVC et le polystyrène soient bannis.

Les substances interdites :

Parmi les substances proscrites, citons les nanomatériaux et les matières éthoxylées (PEG, SLS), les conservateurs de synthèse, les OGM, les ingrédients irradiés aux rayons X et gamma, les composants testés sur les animaux (à quelques exceptions près), les parfums et les colorants de synthèse.

Les points à améliorer :

Si la démarche est plutôt exigeante, 100% des ingrédients végétaux pourraient être issus de l’agriculture biologique et les cosmétiques vegan. Le cahier des charges admet 2% de composés pétrochimiques, les dérivés d’huile de palme, les huiles estérifiées et hydrogénées et 5 conservateurs synthétiques existants à l’état naturel qui pourraient être remplacés par leurs équivalents naturels.

Alternatives :

Comme précisé au début de l’article, il existe pléthore de labels certifiants les cosmétiques biologiques, tels que Nature & Progrès, Natrue, Demeter et bien d’autres. Chacun possédant ses propres exigences, il appartient au consommateur de décider lequel correspond le plus à ses valeurs (il existe aussi des labels écologiques et vegan). Sans oublier que la labellisation est payante. Par conséquent, les petites marques n’ont pas toujours les moyens de faire certifier leur production ; ce n’est pas pour autant qu’elles sont moins intraitables. Bref, on n’a pas fini de déchiffrer les étiquettes des produits de soin !

 

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