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Les initiatives mises en place pour éviter l’augmentation des violences conjugales durant le confinement

Par Justine Leupe

C’est un fait indéniable, les violences conjugales augmenteront avec le confinement. Plusieurs ASBL mettent les bouchés doubles pour éviter ces violences. Elles en appellent également à la vigilance de tous les voisins, témoins de ces situations atroces. Que faire pour aider?

Le confinement augmente les violences conjugales. Cela a été observé en Chine et en Italie. En réaction, la France, et ensuite la Belgique ont mis en place des initiatives pour que ces situations se produisent le moins possible.

Des lignes téléphoniques ouvertes

L’espace privé est signe de danger pour les couples dont la violence (physique comme psychologique) rythme le quotidien. En ces temps de confinement, le foyer devient également l’espace de travail… Et les personnes victimes de violence, le plus souvent des femmes, ont donc peu d’échappatoire. En temps normal, aller au travail, faire des courses, suivre une activité sportive sont considérés comme des “pauses” pour toutes les victimes. Aujourd’hui, cela n’est plus possible…

En Belgique, plusieurs associations rappellent que la ligne téléphonique “Écoute Violences Conjugales” (0800/30.030) est toujours ouverte.

L’association Femmes de Droit a rappelé dans un message diffusé sur sa page Facebook: “Il est déconseillé de sortir. Mais il n’est pas interdit de fuir”. Il en va de la survie des victimes. Et même si le compagnon violent dit aimer sa partenaire, lorsqu’il y a de la violence, c’est que l’amour a disparu.

L’ASBL Vie Féminine a indiqué qu’elle renforçait ses permanences juridiques et sociales, et ce, via ligne téléphonique, ce qui n’est pas le cas d’habitude. Elle rappelle également les numéros de téléphone à appeler pour toutes les femmes victimes de violence.

Appel à la vigilance

Les associations appellent également à la vigilance des voisins ou tous témoins des foyers où la violence est, malheureusement, reine. Les victimes téléphonent généralement lorsqu’elles sont seules pour évoquer leur situation. En période de confinement, elles ne sont que très rarement seules, donc les appels de leur part risquent de diminuer. Chaque citoyen doit être en alerte face à ces situations et ne pas hésiter une seconde à appeler la police en cas de suspicion de violence conjugale.

Oui mais… c’est compliqué

Il faut bien rester réaliste, les maisons d’accueil pour femmes battues sont remplies. Le coronavirus n’a rien arrangé, les places disponibles sont moindre à cause de la distanciation sociale à respecter et le personnel fortement réduit.

Il n’empêche qu’un appel peut peut-être changer la vie d’une personne, alors n’hésitez jamais à appeler et à apporter votre aide à une victime de violences conjugales.

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