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50 ans après l’assassinat de Martin Luther King, les inégalités persistent

Par Liza De Wilde

Il y a 50 ans, le 4 avril 1968, le pasteur Martin Luther King est assassiné. Âgé d’à peine 39 ans, le militant est abattu d’une balle sur le balcon du Lorraine Motel de Memphis, dans le Tennessee. Un demi-siècle après sa mort, il reste un symbole de la lutte pacifique contre les injustices subies par les Noirs américains et, plus généralement, par tous les opprimés.

Cinq ans après l’assassinat du président Kennedy, le meurtre de Martin Luther King replonge l’Amérique dans un cauchemar. La disparition du pasteur, lauréat du prix Nobel de la paix, suscite l’émotion du monde entier. Le tireur, James Earl Ray, plaide coupable et est condamné à perpétuité.

Un demi-siècle plus tard: les inégalités subsistent

Connu pour son combat pacifique pour les droits civiques des Noirs américains dans les années 50, Martin Luther King reste aujourd’hui une véritable icône et une inspiration pour tous. Mais malgré les avancées du mouvement pour les droits civiques, le rêve de Martin Luther King n’est toujours pas une réalité en Amérique. En effet, des inégalités subsistent. Mais son discours “I have a dream” prononcé le 28 août 1963, reste ancré dans les mémoires.

“I have a dream”, le discours mythique

“Je vous le dis ici et maintenant, mes amis, bien que, oui, bien que nous ayons à faire face à des difficultés aujourd’hui et demain je fais toujours ce rêve : c’est un rêve profondément ancré dans l’idéal américain. Je rêve que, un jour, notre pays se lèvera et vivra pleinement la véritable réalité de son credo : ‘Nous tenons ces vérités pour évidentes par elles-mêmes que tous les hommes sont créés égaux’. Je rêve qu’un jour, sur les collines rousses de Géorgie, les fils d’anciens esclaves et ceux d’anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité.

Je rêve qu’un jour, même l’Etat du Mississippi, un Etat où brûlent les feux de l’injustice et de l’oppression, sera transformé en un oasis de liberté et de justice.

Je rêve que mes quatre petits-enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. Je fais aujourd’hui un rêve!

Je rêve qu’un jour, même en Alabama, avec ses abominables racistes, avec son gouverneur à la bouche pleine des mots ‘opposition’ et ‘annulation’ des lois fédérales, que là même en Alabama, un jour les petits garçons noirs et les petites filles blanches pourront se donner la main, comme frères et sœurs. Je fais aujourd’hui un rêve!

Je rêve qu’un jour toute la vallée sera relevée, toute colline et toute montagne seront rabaissées, les endroits escarpés seront aplanis et les chemins tortueux redressés, la gloire du Seigneur sera révélée à tout être fait de chair.

Telle est notre espérance. C’est la foi avec laquelle je retourne dans le Sud.”

La reprise de Yolanda, sa petite-fille

Un discours duquel s’est récemment inspiré sa petite-fille, Yolanda Renee King, à l’occasion de la March for Our Lives, une manifestation pour protester contre les armes à feux.

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