Non, mais je rêve!

Oubliez les clés d'interprétation des rêves: les rêves sont des productions 100 % personnelles de notre cerveau. Même …
Oubliez les clés d'interprétation des rêves: les rêves sont des productions 100 % personnelles de notre cerveau. Même si les points d'interrogation sur le sujet sont encore nombreux, de nombreuses découvertes ont été réalisées. Le point en 8 questions-réponses.

1. Qu'est-ce qui provoque les rêves?

C'est le cerveau qui les provoque, puisqu'il reste actif pendant la nuit. Par contre, comme certaines zones cérébrales fonctionnent au ralenti, apparaissent des contenus incohérents, un mode d'expression propre, une confusion entre rêve et réalité… (voir plus loin).

2. Quand rêvons-nous?

On distingue trois phases successives dans le sommeil, ce cycle se répétant quatre à cinq fois par nuit. La première phase est le sommeil lent normal, c'est la plus longue et elle occupe au total 60 % de la nuit. La seconde phase est le sommeil lent profond: elle est plus courte (20 %), apparaît surtout dans les premiers cycles de la nuit (de moins en moins au fil de l'âge) et permet une complète détente. Enfin, le sommeil paradoxal se caractérise d'une part par une atrophie musculaire totale, d'autre part par une activation maximum du cerveau, ainsi que des mouvements rapides des yeux.

On a longtemps cru que nous ne rêvions que pendant le sommeil paradoxal. Or, c'est faux: les recherches en laboratoire du sommeil ont montré que des rêves surgissaient à n'importe quel moment de la nuit, même après cinq minutes. Par contre, on sait que les cauchemars et le somnambulisme ont lieu pendant le sommeil lent profond et qu'on se rappelle davantage des rêves effectués lors du sommeil paradoxal. Plus que liés aux trois phases du sommeil, les rêves dépendent surtout des cycles: plus on approche de la fin de la nuit, plus ils sont denses et fantaisistes.      

3. Pourquoi oublions-nous nos rêves?

On rêve tous, c'est sûr, certains moins que d'autres. Mais surtout, on a tendance à oublier ses rêves rapidement. Seuls un peu plus de 10 % des gens se souviennent d'un ou plusieurs d'entre eux chaque nuit. Cet oubli est normal: quand on dort, notre mémoire de travail et notre cortex préfrontal fonctionnent au ralenti, or ce sont eux qui sont responsables de la mémorisation. D'ailleurs, les lacunes de la mémoire sont telles qu'on oublie parfois, au cours même du rêve, ce qui s'est passé précédemment, ce qui donne lieu à des scénarios pour le moins étranges! On se souvient d'autant mieux de ses rêves qu'on est… une femme (!), qu'on a l'habitude d'avoir des images mentales vives et précises, qu'on a une intelligence visuo-spatiale élevée ou qu'on s'y intéresse particulièrement.

Mais encore…

Comment faire pour vous rappeler de vos rêves avec le plus de précision?

> Décidez avant de vous endormir que vous serez attentive à vos rêves.

> Remémorez-vous le fil de votre rêve dès le réveil, avant même d'ouvrir les yeux ou de bouger votre corps.

> Tenez un journal des rêves jour après jour. Votre mémoire devrait s'aiguiser. 

Retrouvez la suite de cet article dans votre Femmes d'Aujourd'hui du 14 août 2013.

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